L’Hôtel De La Plage (1)

Chaque été je retourne dans le golf du Morbihan aider mon frère qui tient l'hôtel hérité de nos parents. Je prends la route de bonne heure ce matin pour sortir sans encombres de Paris, superbe lever de soleil dans un ciel clair et presque transparent à force d'être lumineux. Un peu de monde sur la route mais pas assez pour créer des difficultés. Si tout se passe bien je serai à destination pour le déjeuner et je suis déjà heureux de la perspective d'un déjeuner au soleil sur la terrasse face à la mer.

Après deux heures de route je fais une pause sur une aire d'autoroute. Je n'ai pas encore roulé assez pour que ça vaille la peine de refaire le plein alors j'en choisis une sans station service. L'ambiance sera moins commerciale et ce sera plus ombragé. J'ai un thermos de café et des madeleines pour ce petit-déjeuner en plein air. Je m'arrête sur une aire plutôt accueillante bien qu'il y ait un comité d'accueil un peu particulier sous la forme de trois voitures de gendarmerie. Je n'ai pas l'impression d'avoir vu de radar sur le bord de la route et aucun chauffeur ne semble être en train d'être verbalisé. Cinq ou six voitures sont garées et tout le monde semble occuper à se détendre et prendre un café. Il est encore tôt et j'imagine qu'ils sont en train de mettre en place leur dispositif de contrôle et de se répartir les rôles. Je me gare cependant aussi loin que possible des voitures bleu marine zébrées de rouge et de blanc à l'arrière. Je prends ma pause déjeuner en respirant l'air frais. Il faut que j'appelle mes voisins pour leur confirmer que j'ai laissé les clés de mon appartement dans leur boite aux lettres pour qu'ils puissent y accéder en cas de problème pendant mon absence mais je n'ai pas de réseau. Plus ils les récupéreront vite mieux ce sera. Je m'éloigne du parking vers le sous bois du fond de l'aire de repos pour essayer de trouver un meilleur signal pour mon portable.

Pas vraiment concluant mais quelque chose attire mon regard.

Une tâche bleu ciel, mouvante, qui apparait entre les feuillages un peu plus loin. Je m'approche doucement sans faire de bruit et je commence à entendre des voix

- alors comme ça tu veux pas payer ton amende ? Tu vas bien sentir ma queue alors
- Non......je veux pas payer l'amende....j'étais pas à 145
- ferme là....le radar dit 145 c'est 145....donc 145 coups de bonne queue dans ta chatte
- Non....arrêtez !
- ferme là j'ai dit....tu payes ou tu prends....
- je peux pas payer....
- alors tu prends....

Entre les branches la situation devient plus claire. Je vois les jambes poilues d'un mec, écartées, il est de dos couché sur une table prévue pour les pique-nique des automobilistes. Son jean est posé par terre dans l'herbe, il a des Nike délassées qu'il a du défaire rapidement pour se mettre à poil devant le gendarme pas content.

Entre ses jambes, je vois le gendarme en polo bleu ciel, le cul à l'air, pantalon d'uniforme et caleçon baissés sur les chevilles. Belle carrure aux épaules larges, cheveux coupés ras, belle nuque puissante, un cul sublime, poilu, couvert d'une fourrure bouclée rousse qui me fait bander aussitôt. Cuisses et jambes musclées, habillées de la même toison brillante dans le soleil du matin.

Les coups de reins du gendarme sont puissants et accélérés.

- On en est à combien ?
- sais pas
- 72....fais pas l'imbécile ou je te colle une pénalité... 73, 74....allez prends bien ma queue

Le baisé me semble protester assez mollement et je me demande si il ne trouve pas son compte dans cet arrangement matinal sur les nouveaux moyens de paiement.

- et fais gaffe de pas me faire jouir trop vite parce qu'il n'y a pas de réduction. 145 c'est 145...
- Arrêtez....arrête....
Le contrevenant semble hésiter vers davantage de complicité avec le beau gendarme roux et viril. Il gémit à chaque fois que l'autre lui colle une claque sonore sur les fesses pour accompagner la comptabilité de ses coups de boutoirs dans son petit anus flashé par le radar.


- Oui....c'est bon....prends bien ça... Et de lui coller une nouvelle bonne claque que la toison fournie m'amortit cependant pas vraiment.

Je me régale du spectacle mais je comprends que, compte tenu de l'ambiance, je n'ai pas intérêt à me faire remarquer par le gendarme en rut. Je tourne cependant un peu autour de la clairière où ils sont installés pour les voir un peu mieux. Le gendarme a une belle gueule de parachutiste aux mâchoires carrées, le contraire du mec que l'on imagine avoir envie d'enfoncer son pénis dans la rondelle de ses semblables. Encore une confirmation de la nécessité de se méfier des apparences. L'automobiliste flashé est un beau quadragénaire de type plus méditerranéen, brun, cheveux courts et frisés, et me semble-t-il pour autant que je puisse en juger de là où je suis, aux yeux clairs et étonnamment verts. Il a la tête tournée et posée sur la table dans ma direction, les deux bras en avant agrippés au bord des planches en bois brut, soumis au pilonage rageur du gendarme musclé.

A chaque coup de rien il avance sur la table et l'autre le prend par les hanches pour l'enfoncer à fond à nouveau sur sa queue que j'imagine puissante.

- alors tu comptes ?
- 98....99
- Bon.....ça commence à venir....je vais bien te remplir....tu vas pas être déçu....
- Nnnnn non....
La protestation est faible pour un mec tout de même en mauvaise posture....

Je bouge de ma place pour me rapprocher une peu et fais craquer sans le vouloir une branche de bois. Le baisé m'entend, essaye de voir à travers les feuillages et me repère. Nos regards se croisent et j'ai la confirmation de la beauté inhabituelle de son regard. Je comprends qu'il me sourit bien que le gendarme lui appuie la tête contre le plateau de la table dans un geste de domination. Il a l'air heureux de ne plus être seul face à cette brute ou peut-être même d'offrir à un inconnu le spectacle de cette baise improbable au fond des bois.


- Combien ?
- 120
- Cool....je suis en feu moi....je vais te remplir la chatte...
Le grand roux baraqué transpire malgré la température du matin encore fraiche. Il accélère ses coups de reins....
- Oui......130.....137.....je viens......140......144.......Ouiiiiiii 145.....OH P...........

Il jouit et tout son corps est parcouru de spasmes intenses. Chaque muscle participe à cette éjaculation démente. Il colle encore deux claques sur le cul velu du beau brun qui vient de payer son amende et se retire. Sa queue est impressionnante, longue et épaisse, le réservoir de la capote est lourd de jus blanc.

- Bon...c'est bien....on l'a fait....amende réglée....tu peux te rhabiller sinon je te colle une amende pour exhibitionisme....

Le beau baisé récupère son caleçon et son jean et noue ses lacets. Quand il se redresse le beau roux viril lui prend le menton dans une de ses grosses mains musclées et lui colle un baiser pour le moins fougueux.

- t'as aimé ?
Le baisé ne sait pas quoi répondre.
- Ouais, je sais que t'as aimé. Ca se sent dans le cul du mec quand il aime ça....t'a du bol en fait....tu payes pas et tu prends ton pied....
Il l'embrasse à nouveau mais cette fois-ci les deux bouches se répondent et je mouille en voyant cette image toujours touchante de deux mecs qui s'embrassent avec tendresse. Ma queue me fait mal dans mon jean mais je n'ose pas prendre le risque de révéler ma présence.

Le gendarme roux réajuste son uniforme et retourne vers l'aire de repos où l'attendent probablement ses camarades. J'avance vers le beau petit brun.
- Ca t'a plu ?
Je ne sais pas si je suis content d'être dans le rôle du voyeur.
- euh....oui.... c'était bandant...
- cool....moi aussi j'ai bien aimé....
Il me sourit, avec une lueur plutôt vicieuse dans le regard.
- je peux te poser une question...
- bien sur....
- Comment.....comment il t'a proposé de.
...convertir ton amende....
- Il était collé devant ma portière et franchement il bandait comme un fou....alors quand il a commencé à dire que peut-être qu'il y avait une autre solution et qu'il se caressait l'air de rien à travers son treillis bleu tendu à fond....j'ai pas eu besoin d'un dessin...
- OK....c'est marrant....c'est comme dans les pornos sauf que là c'est juste sur l'autoroute et c'est la vraie vie...
- Oui....faut être attentif à ce que la vie nous offre...
- tu as raison...
Echanges de sourire....Envie de lui mais trop timide pour le jeter sur la table et m'enfoncer en lui comme la grande brute rousse....
- Salut !
- Salut ! Bonne route.
Je reprends la direction du parking sans avoir trouvé de réseau téléphonique. A 50 mètres de l'endroit où j'ai garé ma voiture je voix venir vers moi deux mecs. Un mignon petit jeune, air très convenable, pantalon beige et polo Lacoste....et le beau gradé de la gendarmerie qui marche derrière lui. Je croise les yeux du jeune mec....gêné mais pas tant que ça. Lui aussi a fait ses calculs et n'a pas trouvé que prendre la grosse queue du beau roux poilu était trop cher payer son excès de vitesse. Je démarre ma voiture et m'éloigne. J'ai besoin de mettre de l'ordre dans mes idées. Ce n'est pas exactement le début de vacances auquel je m'attendais. Je prends conscience d'ailleurs que je ne débande pas.

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